Pour traiter Benoit Pedretti de tarlouse, le président du club montpelliérain s’est excusé. De son coté, Auxerre en reste là tout comme le joueur.
«Pour moi, l’affaire est close, a indiqué Pedretti dans les colonnes de L’Equipe. Je l’avais déjà dit après le match, je le répète. Ce sont des paroles prononcées après une rencontre et, moi aussi, j’ai déjà raconté des conneries. Il m’a dit qu’il s’était laissé emporter, que c’était à chaud. On sait que c’est quelqu’un d’entier. Il a dit ça sous le coup de l’énervement.»
De son côté, Louis Nicollin estime qu’«on a le droit de s’exprimer à la fin d’un match». Pour le patron de La Paillade, «ce que j’ai dit ne regarde que moi, Benoît Pedretti et Jean Fernandez (l’entraîneur d’Auxerre)». Et de lâcher, avec son franc parler habituel : «On peut se parler, se dire les choses. On est des hommes, pas des gonzesses.»
Si à Auxerre, on a décidé de passer l’éponge, ce n’est pas le cas du côté de la Fédération française de football, où le Conseil national de l’éthique (CNE) a prévu de se saisir de l’affaire Nicollin dès lundi matin. Le président montpelliérain devrait être convoqué sous une quinzaine de jours. Ses propos pourraient lui coûter cher : «Loulou» pourrait être suspendu de ses fonctions officielles durant un à deux mois.