La future mise en place du fair-play financier sur le plan européen continue d’agiter la vie des grands clubs, lesquels tentent de se mettre dans les clous. Si certaines équipes ont rectifié le tir après une période de dépenses somptuaires, d’autres ne lèvent pas le pied.
Longtemps pas concerné par ce problème de riches, le Paris Saint-Germain est lancé depuis un an dans un programme d’achats impressionnants et se retrouve pointé du doigt. Cependant, Jean-Michel Aulas, qui est membre de l’association européenne des clubs, estime que le PSG ne doit pas être directement dans le collimateur et doit bénéficie d’un peu de temps compte tenu des charges financières spécifiques en France. « C’est ce que j’ai rappelé récemment à Michel Platini, le président de l’UEFA. Il faut qu’il y ait des interprétations dans l’application des règles. Il ne faut pas privilégier les clubs qui ont les charges sociales les moins lourdes et les droits télé les plus élevés, comme en Espagne. Peut-être faut-il ainsi donner un peu plus de temps au Paris-Saint-Germain pour qu’il soit dans les clous du fair-play financier car, en France, on a des charges sociales plus lourdes qu’ailleurs », fait remarquer, dans les colonnes de l’Equipe, le président de l’Olympique Lyonnais.
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